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Parmi ses multiples appuis à ces quatre projets, le Programme « Tunisie Verte & Durable » les assiste pour comptabiliser leur bilan carbone, c’est-à-dire leurs émissions directes et indirectes, sur la base des données que les responsables de ces volets pourront fournir au Programme d’appui.
Inclure la comptabilisation carbone dans nos responsabilités
« Dans le but de pérenniser cette comptabilisation carbone, désormais exigée par l’Union européenne, il est préférable que les responsables et les équipes des projets maitrisent les méthodes de calcul de ces émissions », a déclaré Dominique Charpentier, responsable de la coordination du Programme d’appui « Tunisie Verte & Durable ».
Une formation a donc été organisée par le Programme d’appui au profit des Volets avec pour formateur l’expert Ahmed Chaouachi. « Les participants ont été formés sur un instrument de calcul et se sont entrainés sur l’utilisation d’une base de données détaillée et spécifique », a expliqué Ahmed Chaouachi, expert en comptabilité carbone. « Quelques astuces ont également été fournies afin de comprendre certaines subtilités de la comptabilité carbone », a ajouté l’expert, précisant que dans un premier temps, il s’agit de calculer le bilan carbone de chaque volet plutôt que leur empreinte carbone.
Connaitre le bilan carbone d’un projet, c’est identifier principalement les postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre, afin de produire un plan d’atténuation ainsi que des actions de compensation à mettre en œuvre. Les volets auront donc à programmer des actions d’efficacité énergétique pour minimiser les émissions (installations photovoltaïques, etc.) ou des actions de reboisement comme la plantation d’arbres. « L’objectif, c’est en premier lieu d’évaluer les émissions des différents volets, et en deuxième lieu, de compenser ces émissions à travers des actions de compensation », a soutenu l’expert Ahmed Chaouachi.
Des bienfaits de cette formation
Au sujet de la durée de la formation, l’expert a souligné que « cet apprentissage de deux jours est suffisant pour prendre connaissance du sujet et utile pour comprendre d’abord la différence entre bilan carbone et empreinte carbone, ensuite pour acquérir les premières compétences nécessaires à la comptabilité carbone ». « Cette formation utilise le même support didactique et le même contenu que les formations plus longues », a précisé l’expert, tout en rassurant quant à sa disponibilité pour rester à la disposition des volets en cas de besoin pour faire leur bilan carbone chaque année de manière autonome. « Les participants ont désormais un bagage suffisant qui leur permet également de faire des recherches ou de chercher des informations ou de la documentation relative à ce thème », a-t-il ajouté.
Objectif : une empreinte carbone nulle du Programme
Dominique Charpentier a fait cette constatation encourageante : « De nombreuses questions ont été posées par les participants durant cette formation et certaines sortent déjà du périmètre de leur projet, ce qui prouve qu’ils pensent à mettre en pratique leurs nouvelles connaissances dans d’autres activités et projets », et de conclure : « c’est de bon augure pour atteindre l’objectif d’une empreinte carbone nulle pour tout le Programme ! ».